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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Anthony Collins, Discours sur la liberté de penser
écrit à l'occasion d'une nouvelle secte d'esprits forts, ou de gens qui pensent librement.
Table des matières


Une édition électronique réalisée à partir du texte d'Anthony Collins, Discours sur la liberté de penser écrit à l'occasion d'une nouvelle secte d'esprits forts, ou de gens qui pensent librement. Traduit de l'anglais et augmenté d'une lettre d'un médecin arabe. Londres, 1714. Traduction anonyme. Imprimé à La Hague par Henri Scheurleer, 262 pp + 29 pp. Une édition numérique réalisée à partir d'un facsimilé de la Bibliothèque nationale de France par Kim Noisette, bénévole, doctorant en philosophie à l'Université de Sherbrooke et à l'Université Fédérale de São Paulo (Brésil).

Table des matières

Note sur la présente édition.
Avertissement

Introduction: Lettre de l'auteur à un chevalier de ses amis, en forme d'avant-propos


Section I

Définition de la liberté de penser,
prouvée par les raisons suivantes :


I.  C'est un droit qui appartient à tous les hommes.

II.  C'est le seul moyen de se rendre parfait dans les sciences.

III.  Sans ce moyen, on tombe dans toutes fortes d'absurdités.

IV.  Que c'est agir contre la raison que de prescrire des bornes à notre pensée.

V.  Les avantages de la liberté de penser, entre lesquels on insiste surtout sur un de ces avantages très considérables.

Section II

 C'est un obligation indispensable de penser avec liberté sur les sujets mê-mes où l'on prétend prescrire quelque réserve : tels sont la nature et les attri-buts de Dieu, la vérité et l'autorité des Écritures, avec le sens qu'elles ren-ferment des preuves de cette proposition.

I.  La première, tirée de la nécessité que toute personne ait sur ces différents points une véritable opinion selon ceux-là même qui nient cette liberté.

II.  Que l'obligation où l'on est d'avoir quelque opinion que ce puisse être, consiste uniquement dans la liberté d'y penser librement.

III.  Qu'il n'y a point d'autre remède que cette liberté contre la superstition qui est un si grand mal.

IV.  Le grand nombre de ceux qui se piquent de révélation rend cette obligation indispensable.

V.  L'établissement des missions que l'Angleterre entretient dans les pays étran-gers suppose l'obligation de penser librement.

VI.  Le but de l'Évangile, et de la voie de la prédication, dont Jésus-Christ et les Apôtres se font servis, établissent cette obligation.

VII.  Que la conduite du clergé est une preuve de cette obligation.

1)  Mais surtout leurs divisions touchant la nature de Dieu et de ses attributs.
2)  Leurs divisions touchant les livres sacrés, leur autorité et leur sens.
3)  Leurs ouvrages font voir qu'il y a des points de doctrine ensei-gnés dans l'Église, qui se contredisent, et qui font contraires à la raison.
4)  Leur aveu qu'il se trouve des abus, des défauts et de fausses doc-trines dans l'Église.
5)  Ils font profession de ne pas dire la vérité et ils blâment ceux du clergé qui ont assez de candeur pour la dire.
6)  Ils donnent des noms odieux d'athée et c. aux chrétiens qui pa-raissent les plus raisonnables.
7)  Ils rendent le canon des Écritures incertain.
8)  Ils rendent incertaines les Paroles même de l’Écriture en prou-vant qu'elles ont été changées, altérées, etc.
9)  Ils rendent publics les arguments des libertins, des athées, des déistes, etc.
10)  Les retranchements et les changements qu'ils font dans les livres qu'ils mettent au jour ou qu'ils traduisent.
11)  Conclusion de la section II.


Section III

 Réponses aux objections qu'on fait contre la liberté de penser.

I.  Réponse à l'objection tirée de l'incapacité des hommes pour penser sur les matières de spéculation.

II.  Réponse à l'objection tirée de la diversité d'opinions, préjudiciable à la so-ciété, qui naîtrait de la liberté de penser.

III.  Réponse à l'objection, qu'en pensant librement, on tombe aisément dans l'athéisme.

IV.  Réponse à l'objection, qu'on doit se reposer sur les lumières des prêtres comme on ce repose sur celles d'un médecin ou d'un avocat.

V.  Réponse à l'objection, que l'avantage de la société demande que les hommes craient, comme vraies, certaines opinions essentiellement fausses.

VI.  Réponses aux invectives qu'on débite ordinairement contre ceux qui font un libre usage de leurs pensées.

Que ceux qui font profession de la liberté penser sont nécessairement vertueux.

Que, malgré les persécutions auxquelles ceux qui pensent librement ont été expo-sés en tout temps, les plus grands hommes de tous les temps ont fait profes-sion de cette liberté. Tels ont été :

1) Socrate
2) Platon
3) Aristote
4) Épicure
5) Plutarque
6) Varron
7) Caton le censeur
8) Cicéron
9) Caton d'Utique
10) Sénèque
11) Salomon
12) Les prophètes
13) Joseph l'historien
14) Origène
15) Minucius Félix
16) Synésios, évêque d'Afrique
17) Lord Francis Bacon
18) Thomas Hobbes
19) L'archevêque John Tillotson

Lettre d’un médecin arabe, à un fameux professeur de l’université de la Halle en Saxe, sur les reproches faits à Mahomet



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le mercredi 26 novembre 2014 13:44
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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