RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les auteur(e)s classiques »

Livres canoniques du second ordre ou Petits Kings
Les quatre livres, IV Oeuvres de Meng Tzeu (1956)
Introduction


Une édition électronique sera réalisée à partir du texte Les quatre livres, IV   —  Oeuvres de Meng Tzeu *. Traduction de Séraphin COUVREUR (1835-1919). Publié à partir de l’édition Les Humanités d’Extrême-Orient, Cathasia, série culturelle des Hautes Études de Tien-Tsin,  Paris : LES BELLES LETTRES (1950?), 357 pp. Une édition réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Introduction

Meng était le nom de famille de Meng tzeu, K'o son nom propre, et Tzeu iu son surnom. Il naquit dans la principauté de Tcheou. Il était de la famille des Meng suenn, qui descendaient de Houan, prince de Lou. Son père s'appelait Ki Koung i; le nom de famille de sa mère était Tchang. Meng tzeu perdit son père à l'âge de trois ans. Sa mère, femme d'une grande sagesse, s'appliqua à faire son éducation. Elle se donna la peine de changer trois fois d'habitation.

Dans l'Histoire des Femmes Célèbres, Liou Hiang dit: «La mère de Meng K'o habitait près d'un cimetière. Meng tzeu encore enfant allait au milieu des tombes, et imitait par amusement les cérémonies et les lamentations qui s'y faisaient. Sa mère se dit: « Ce n’est pas un endroit convenable pour la demeure de mon fils. » Elle alla demeurer auprès d’un lieu de marché. Son fils imita par jeu les marchands qui criaient et vendaient leurs marchandises. Elle se dit encore : « Ce n’est pas un endroit convenable pour la demeure de mon fils. » Elle changea de nouveau, et alla demeurer auprès d’une école. Son fils imita par jeu les écoliers qui apprenaient à disposer les supports et les vases de bois pour les offrandes, à saluer, à té-moigner du respect, à se présenter et à se retirer avec politesse. Elle se dit : « Cet endroit est vraiment convenable pour la demeure de mon fils. » Elle s’y fixa.

« Lorsqu’il commença à étudier, un jour qu’il revenait de l’école, elle lui demanda où en étaient ses études. Voyant qu’il s’abandonnait à la paresse, elle prit un couteau, brisa son métier à tisser, et dit : « Mon fils traite ses études comme je traite mon métier à tisser. » Meng tzeu, plein de crainte, se mit à étudier avec ardeur et sans relâche du matin au soir. »

Dans le Cheu ki, Seu ma Ts’ien dit : « Meng K’o eut pour maîtres les disciples de Tzeu seu. » Il vécut quatre vingt-quatre ans (372-288).


Retour à l'ouvrage: Oeuvres de Meng Tzeu (1856) Dernière mise à jour de cette page le Jeudi 24 mars 2005 08:37
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref