RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les auteur(e)s classiques »

Les Cinq Livres canoniques ou Grands Kings
CHOU KING, Les Annales de la Chine (1897)
Préface


Une édition électronique sera réalisée à partir du texte Les Cinq Livres canoniques ou Grands Kings, CHOU KING, Les Annales de la Chine ***, avec dessins. Traduction de Séraphin COUVREUR (1835-1919), Éditions You Feng, 1999, 464 pages. Fac-simile de l’édition Ho kien Fou, Imprimerie de la Mission Catholique, 1897. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

Préface

B03. — Chou king, traduit par Séraphin COUVREUR 

Le Chou king n’est pas une histoire proprement dite : mais un recueil d’anciens documents relatifs à l’histoire de la Chine.

Ces documents ont-ils été composés au fur et à mesure, peu après les événements, par des historiographes attachés à la cour impériale ? Les premiers ont-ils été écrits au temps de Iao et de Chouenn, ou seulement sous la dynastie des Tcheou ? Si leur origine se confond avec celle de la nation elle-même, ont-ils subi des retouches, des altérations dans le cours des siècles ? Si elle n’est pas antérieure au douzième ou au onzième siècle avant notre ère, quels monuments antiques leur ont servi de base ? Ces questions ont été l’objet de nombreuses et patientes recherches, de longues et savantes dissertations, et demeurent encore enveloppées de ténèbres. Quoi qu’il en soit, le Chou king nous fait connaître les idées qui avaient cours, sinon deux mille ans, au moins mille ans avant J. C., et nous donne des renseignements dignes de foi sur les temps postérieurs à l’avènement des Tcheou.

Il fut revu, dit-on, par Confucius. En quoi consista le travail du grand philosophe ? Il est impossible de le dire d’une manière précise ; le fait n’est pas même absolument certain.

En 213 avant notre ère, les livres classiques furent condamnés au feu par Chéu houâng, de la dynastie des Ts’în. Un lettré nommé [ ] ou Fŏu chēng, de Ts’i nan, capitale du Chan toung, conserva vingt-huit ou vingt-neuf chapitres du Chou king, soit dans sa mémoire, comme le dit K’òung Ngān kouŏ, descendant de Confucius, soit sur des tablettes tenues cachées, comme le raconte Sēu mà Ts’iēn. Il les rendit au public, quand vint la restauration des lettres sous les Hán.

Vers l’année 150 avant J. C., K’oung Ngan kouo déchiffra et annota cinquante-huit chapitres du Chou king retrouvés sur des tablettes dans un mur de la maison de Confucius.

Sa collection, qui était écrite en vieux caractères imitant la forme du têtard   kouō teòu tzéu, fut appelée kòu wênn ancienne transcription ; celle de Fou cheng, en caractères plus récents ; fut nommée kīn wênn transcription moderne.

Tchou Hi a laissé des remarques sur différents passages du Chou king. Nous avons cité son témoignage touchant la croyance des anciens à l’existence de l’âme après la mort, et à l’existence d’un Chang‑ti, roi du ciel, maître et gouverneur du monde. (Part. III, Chap. VII. 14, page 145, et Chap. VIII. 2, page 154). Il n’a pas entrepris l’explication complète de tout l’ouvrage. Son disciple Ts’ái Tch’énn a rempli cette tâche.Il est le commentateur officiel. Si son interprétation n’est pas toujours la meilleure, elle est du moins la plus autorisée, et la seule suivie dans les écoles. En conséquence, elle s’imposait au traducteur, qui se propose de reproduire l’enseignement classique. Le texte de Ts’ai Tch’enn et les éclaircissements nécessaires ont été fournis par le [ ] préparé sur l’ordre de K’ang hi et publié sous le règne de Ioung tcheng.


Retour à l'ouvrage Chou King (1897) Dernière mise à jour de cette page le Jeudi 24 mars 2005 08:34
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref