|
RECHERCHE SUR LE SITE
Références bibliographiques avec le catalogue En plein texte avec Google Recherche avancée
Tous les ouvrages
numérisés de cette bibliothèque sont disponibles en trois formats de fichiers : Word (.doc), PDF et RTF |
Collection « Les auteur(e)s classiques »
Une édition électronique réalisée à partir du texte de Se-ma Ts’ien, Les Mémoires historiques, Tome V, 494 pages. Traduction et annotations d’Édouard CHAVANNES (1865-1918). Paris : Librairie d’Amérique et d’Orient Adrien Maisonneuve, 1967. Une édition réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris. Extraits Les Mémoires historiques de Se-ma Ts’ien, traduits et annotés par Édouard CHAVANNES. Tome cinquième. Confucius : on se réunit à Kia-kou … Alors (le duc de Ts’i) envoya un ambassadeur pour inviter (le duc de) Lou à une réunion amicale ; on se réunit à Kia‑kou. Le duc Ting, de Lou, se disposait à y aller amicalement avec ses chars ordinaires ; K’ong-tse, qui exerçait les fonctions de conseiller, lui dit :
Le duc Ting dit :
Il prit avec lui ses maréchaux de gauche et de droite. Il se rencontra avec le prince de Ts’i à Kia‑kou. On disposa une esplanade avec trois marches en terre et (les deux princes) se virent suivant les rites des entrevues. Après s’être salués et s’être cédé le pas, ils montèrent (sur l’esplanade). Quand ils eurent terminé le rite de s’offrir le vin de part et d’autre, un fonctionnaire de Ts’i s’avança rapidement et vint dire :
Le duc King y consentit. Aussitôt, guidons en plumes et en poils, plumes et genouillères, piques et hallebardes, épées et boucliers de s’avancer au bruit des tambours et des cris. K’ong-tse s’avança promptement et gravit les marches (de l’esplanade), mais sans monter sur la dernière ; il leva ses manches et dit :
Comme (les danseurs) ne s’en allaient pas, les assistants regardèrent alors Yen‑tse et le duc King ; le duc King éprouvait de la honte dans son cœur ; il fit donner un signal avec le drapeau et renvoya (les danseurs). Au bout d’un moment, un fonctionnaire de Ts’i s’avança rapidement et dit :
Le duc King y consentit. Des chanteurs grotesques et des nains se présentèrent en faisant des tours. K’ong-tse s’avança promptement ; il gravit les marches (de l’esplanade), mais sans monter sur la dernière, et dit :
(Alors on mit à mort les nains) ; leurs mains et leurs pieds furent dispersés. Le duc King, saisi de crainte, fut ébranlé ; il comprit qu’il ne s’était pas conformé à la justice. A son retour, il eut fort peur et dit à ses officiers assemblés :
Un fonctionnaire s’avança et lui répondit :
Alors le marquis de Ts’i, pour s’excuser de sa faute, rendit les champs de Yun, Wen-yang et Koei-yn qu’il avait pris à Lou.
|