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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Du sage antique au citoyen moderne: études sur la culture morale. (1921)
Table analytique des matières


Une édition électronique réalisée à partir du livre Célestin Bouglé, Émile Bréhier, Henri Delacroix et Dominique Parodi, Du sage antique au citoyen moderne: études sur la culture morale. Préface de M. Paul Lapie. Paris: Armand Colin Éditeur, 1921, 245 pages. Une réalisation de Réjeanne Toussaint, bénévole, Chomedey, Ville Laval, Québec.

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Table des matières

PREMIÈRE PARTIE
Le Sage antique

par Émile BRÉHIER

Morale antique et morale moderne. - L'idéal moral et les mœurs. - Les variations de l'idéal antique.

I. - Le Siècle de Platon

Le naturalisme grec. - Vertu et fonction. - La « vertu de l'outil » et la vertu de l'homme. - Le naturalisme contre la morale et les lois : l'« immoraliste » Calliçlès. - Le naturalisme de Platon. - Platon contre l'ascétisme. - La « sophrosyné » ou tempérance est la vertu essentielle. - Le « naturel » dans les chefs-d'œuvre grecs et la maîtrise de soi. - La justice. - L'âme de la cité. - Le naturalisme moral de Platon est lié à une conception de l'univers. - Le cosmos dans les choses et dans l'âme. - La solidarité de la physique et de la morale : ses inconvénients.

II. - L'époque stoïcienne

L'influence du stoïcisme. - L'état de la société à l'avènement du stoïcisme. - Un « professeur de morale » : Démonax. - Le problème du bonheur. - Le sage des Stoïciens et le sage des bouddhistes : orientalisme et hellénisme. - Le bonheur dépend de nous. - Nature des pas-sions. - L'impassibilité du sage. - L'indifférence. - Impassibilité et quiétisme. - La Providence. - La prière de Cléanthe à Zeus. - Monothéisme et cosmopolitisme : Zeus polyonyme. - Le problème du mal et les limites du stoïcisme. - Chrysippe et J.-J. Rousseau. - La parabole de la vigne chez Marc-Aurèle.

III. - La fin du monde antique

Un langage nouveau : l'âme n'est pas de ce monde. - Le problème de la destinée de l'âme en Grèce. - Les gnostiques. - Le pessimisme grec : paroles de Silène au roi Midas. - La sagesse antique mise à l'épreuve par les idées nouvelles. - Le système de Plotin et la tradition hellénique. - Fond subsistant de naturalisme et d'optimisme. - Le problème du mal et la « descente de l'âme ». - La morale reste une physique. - Jugement final sur l'idéal antique. - La fraîcheur de la morale antique. - Liaison de l'ordre moral et de l'ordre naturel.


DEUXIÈME PARTIE
L'Idéal chrétien

par H. DELACROIX

I. - Morale naturelle et morale surnaturelle

La destinée surnaturelle. - Quelle attitude le souci de la vie éter-nelle peut imposer à l'égard de la vie terrestre. - L'exemple de Devéria. - Sur quels points les thèmes chrétiens s'opposent à ceux de la sagesse antique. - L'inquiétude, du salut. - Deux courants dans le Christianisme. - La part faite à la nature. - La superposition de la morale surnaturelle à la morale naturelle. - L'attitude pessimiste. - Néga-tion de la valeur propre de l'homme. - Le mépris de la sagesse antique. - La domination de la foi.

II. - La Foi

Les vertus théologales. - Formes de croyance et raisons de croire. - Foi et raison. - L'exemple de Pascal. - Analyse des forces diverses qui préparent la foi. - Comment elle conduit à la sainteté.

III. - La Sainteté

Les héros du Christianisme. - Comment s'explique l'ascétisme. - L'ascète, le martyr, l'évêque, le moine. - Les différentes figures de saints. - Les traits communs : exaltation et instabilité. - Le rôle de la tradition. - Les formes particulières. - L'inspiration. - Petits et grands prophètes. Prédominance croissante de l'autorité ecclésiastique. Les conflits. - Le mystique indépendant. - Le mystique orthodoxe. - Richesse et variété des expériences chrétiennes.


TROISIÈME PARTIE
« L'honnête homme »

par Dominique PARODI

I. - L'idée de raison et « l'honnête homme »

Comment cette étude se rattache à la précédente. - Le XVIIIe siècle, s'efforce de concilier sagesse antique et sainteté chrétienne, que la Renaissance tendait à opposer. - Conciliation par la raison humaine et divine à la fois. - L'influence des mathématiques. - Le goût de la mesure et de l'ordre. - La part du bon sens et de l'esprit de finesse. - L'honnête homme maître de lui, héros de la volonté. - La valeur universelle des règles rationnelles. - Les exigences de la société ; l'honneur. - La sincérité. - « L'amour propre ». - La part du bonheur. - Conclusions.

II. - Évolution de l'idéal de « l'honnête homme »

Au XVIIIe siècle, la discordance réapparaît entre le mysticisme de source antique et le rationalisme chrétien. - Les compromis imaginés par le XVIIe siècle sont menacés. - Conflits religieux, moraux, politiques. - Le courant naturaliste. - L'idée du progrès. - Le courant « libertin ». - L'empirisme anglais et la « philosophie des lumières ». - L'esprit de critique cartésien appliqué aux problèmes politiques et sociaux.

III. - Le XVIII- siècle et « l'homme vertueux et sensible »

L'influence spéciale de Rousseau. - L'apologie du sentiment. - La bonté native de l'homme. - La religion naturelle. - L'homme « vertueux » contre les contraintes et les restrictions. - Il reste libre d'esprit. - Confiance dans la raison qui découvre et réforme. - La philanthropie au-dessus de tout. - Tendance au cosmopolitisme. - Comment le type moral du XVIIe siècle et celui du XVIIIe demeurent apparentés. - Prédominance du rationalisme. - En quel sens le même problème se pose aujourd'hui.


QUATRIÈME PARTIE
Le Citoyen moderne

par C. BOUGLÉ

I. - Le Citoyen moderne

Le type moral du citoyen. - Comment il se distingue des types moraux antérieurs. - Les souvenirs antiques dans les nations modernes. - Les différences entre la cité et la nation. - Le libéralisme nécessaire. - Quel libéralisme. - L'individualisme fin et l'individualisme moyen. - L'action des groupes intermédiaires entre l'État et l'individu. - Aucune réforme économique ne peut rendre inutile l'effort moral. - Que le citoyen soit d'abord une personne.

II. - Entre citoyens et producteurs

L'antithèse actuelle. - La Technique contre la Politique. - L'idéologie démocratique. - Sur quels arguments se fondent les avocats du Tiers-État, ceux des Industriels. - À côté des travailleurs manuels, quelles autres catégories sont nécessaires à la cité. - Syndicalisme et démocratie. - Compétence et parlementarisme. - Les intérêts des consommateurs. - La réintégration de la « politique ». - La loi de majorité. - L'éducation du citoyen demeure nécessaire.



Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le jeudi 4 août 2011 6:49
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie retraité du Cegep de Chicoutimi.
 



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