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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Louis-Auguste Blanqui, (1805-1881)


L'éternité par les astres. (1872)

La table des matières

Une édition électronique réalisée à partir du texte de Louis-Auguste Blanqui, L’Éternité par les astres (1872), Paris, Librairie Germer Baillière, 1872, 76 pages. Une édition numérique réalisée par Daniel Banda, bénévole, à partir du fichier image disponible sur le site web de la Bibliothèque nationale de France, http://gallica.bnf.fr/ (le fichier image a été imprimé, puis numérisé, enfin “reconnu”).
“L’éternité par les astres écrit par Blanqui du fond de son cachot: (“Ce que j’écris en ce moment dans un cachot du fort du Taureau, je l’ai écrit et je l’écrirai pendant l’éternité, sur une table, avec une plume, sous des habits, dans des circonstances toutes semblables. Ainsi de chacun.”) [DB]

Quelques propos de Walter Benjamin sur Blanqui et L’Éternité par les astres :

« Blanqui qui, au seuil de la mort, sait que le Fort du Taureau est sa dernière prison, et qui écrit ce livre pour se donner de nouvelles portes de cachot » (in Paris, capitale du XIXe siècle, Paris, Cerf, 1989, p. 136).

« Le dernier texte que Blanqui ait écrit dans sa dernière prison est resté, autant que je puis le voir, totalement négligé jusqu’à aujourd’hui. C’est une spéculation cosmologique qui, il est vrai, s’annonce à la première lecture banale et inepte. Les réflexions maladroites d’un autodidacte ne sont toutefois que le prélude à une spéculation qu’on ne pensait pas trouver chez ce révolutionnaire. On peut dire en fait, dans la mesure où l’enfer est un thème théologique, que cette spéculation est de nature théologique. La vision cosmique du monde que Blanqui expose en empruntant ses données à la physique mécaniste de la société bourgeoise, est une vision d’enfer. C’est en même temps un complément à la société dont Blanqui au soir de sa vie avait dû reconnaître la victoire. L’aspect bouleversant de cette ébauche est qu’elle est totalement dépourvue d’ironie. C’est une soumission sans réserve et, en même temps, c’est le réquisitoire le plus terrible qui puisse être prononcé à l’encontre d’une société qui projette dans le ciel cette image cosmique d’elle-même. Le texte, qui est, quant à la langue, d’un relief très marqué, entretient les relations les plus remarquables autant avec Baudelaire qu’avec Nietzsche (Ibid., p. 137). »



Revenir à l'auteur: Louis-Auguste Blanqui Dernière mise à jour de cette page le vendredi 13 juin 2008 6:42
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur de sociologie au Cegep de Chicoutimi.
 



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