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PERRIN
Chansonnier de la République
(1799)
“Anniversaire du 14 juillet,
célébré le 26 messidor
an 7 de la République française.
Brochure publiée le 14 juillet 1799.
"Brochure publiée le 14 juillet 1799, soit à la fin de la Révolution française, celle-ci pouvant être considérée comme achevée lorsque Napoléon Bonaparte, quelques mois plus tard (les 9 et 10 novembre 1799) renverse le Directoire et le remplace par le Consulat, régime qui va déboucher sur le Premier Empire. Publiée dix ans après la prise de la Bastille et neuf ans après la Fête de la fédération, elle constitue un témoignage de l'esprit du temps et un élément à verser au débat sur le regard porté à l'époque sur ces deux événements".
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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE [1].
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ANNIVERSAIRE
DU 14 JUILLET,
Célébré le 26 Messidor,
an 7 [2] de la République française.
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HYMNE.
Air : du Vaudeville des Visitandines [3].
Peuple Français, cette journée
Fût le triomphe de nos lois !
Aux yeux de la terre étonnée,
Nous avons reconquis nos droits, (bis.)
N’écoutant que notre courage,
Le despote fut renversé ;
L’étendard de la Liberté
Fit disparaître l’esclavage. (bis.)
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(2)
À la Liberté.
Reçois notre sincère hommage,
Auguste et sainte Liberté !
Qui t’aime bien sent davantage
Tout le prix de l’Égalité. (bis).
Des traîtres, de ces vils esclaves,
Le règne va bientôt finir.
Vivre libre ou cent fois mourir,
Voilà le serment de nos braves. (bis).
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Aux guerriers Français.
Salut à nos guerriers prospères !
Gloire aux Défenseurs de nos lois !
Haine aux tyrans, paix aux chaumières
C’est l’arrêt trop fatal des rois. (bis).
Bientôt une immortelle gloire
Va ceindre leur front de laurier ;
Et le bonheur du monde entier,
Sera le prix de la victoire. (bis).
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Aux Héros morts pour la Liberté.
Des guerriers morts pour la Patrie,
Vengeons le trépas glorieux !
Non, ce n’est pas perdre la vie
Que de la terminer comme eux. (bis).
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(3)
Soutiens d’une mère chérie,
Mânes ! recevez notre encens !
Comme vous, de tous les tyrans
Nous détestons la perfidie. (bis).
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À l’éternel.
Toi, qui sur toute la Nature
Déploies tes immenses regards ;
Toi, qui partages notre injure,
Grand Dieu, guides nos étendards, (bis).
Nous n’implorons pas ta vengeance
Contre nos cruels ennemis ;
Déjà dans nos mains tu remis
Le soin de notre indépendance. (bis).
Par PERRIN, Chansonnier
de la République.
De l'imprimerie, place du Carrousel, n°. 527
[1] Note de lecture : la graphie du texte a été modernisée pour le rendre plus aisément compréhensible. Pour le contexte, voir, dans la même collection, la Notice de Pierre Cabrol sur la brochure : « Anniversaire du 14 juillet, célébré le 26 messidor [1] an 7 de la République française », par Perrin, chansonnier de la République.
[2] Note de lecture : 14 juillet 1799.
[3] Note de lecture : Vaudeville créé le 7 août 1792 à Paris. Le texte est de Louis-Benoît Picard (1769/1828). La musique a été composée par François Devienne (1759/1803).
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