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Collection « Les auteur(e)s classiques »

Abbé Victor-Alphonse Huard, 1853-1929
prêtre catholique, professeur, administrateur scolaire, naturaliste, auteur, rédacteur,
conservateur d’un musée et premier entomologiste provincial



Jean-Marie Perron, “
La collection d'insecte de Victor-Alphonse Huard”, in revue Le Naturaliste canadien, vol. 129, no 1, hiver 2005, pp. 30-34. La Société Provancher d'histoire naturelle du Canada.

[30]

Jean-Marie Perron *

Jean-Marie Perron, professeur émérite, est conservateur invité des collections d'invertébrés et de vertébrés de l'Université Laval.


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En août 2003, les autorités du Séminaire de Chicoutimi déposaient aux Collections e l'Université Laval, la collection d'insectes du chanoine V.-A. Huard. Elle se composait de 58 tiroirs entomologiques standards dans lesquels les insectes étaient épingles très serrés. Plusieurs spécimens étaient malheureusement irrécupérables. À l'exception des trois collections connues de Provancher, elle contiendrait le plus grand nombre d'insectes venant du grand naturaliste. Le spécimen type Ichneumon saguenayensis Provancher, en bon état de conservation, faisait également partie de la collection.

Figure 1. Le chanoine Victor-Alphonse Huard



Notes biographiques

Le chanoine Huard (figure 1) naquit à Québec le 28 février 1853 et y décéda le 15 octobre 1929. Il fut inhumé dans le lot familial E-25 au cimetière Saint-Charles, Québec. Aucune marque externe de la présence du chanoine Huard n'est actuellement visible au cimetière. Lors de ma visite, le 11 août 2004, les ouvriers venaient d'enfouir dans le sol les fragments du monument funéraire abîmé par le temps. Nous formulons le souhait que des personnalités sensibilisées à l'œuvre du chanoine Huard puissent se réunir et faire ériger sur son tombeau une marque commémorative de respect et de reconnaissance.

L'abbé Huard eut une carrière très active. Quelques mois après son ordination à Québec en 1876, les autorités lui demandèrent de participer à l'œuvre naissante du Séminaire de Chicoutimi. Durant les 25 ans qu'il passa à Chicoutimi, il occupa simultanément ou successivement les charges de professeur de rhétorique, de préfet des études, de directeur du Grand Séminaire et de supérieur, en plus de monter une librairie, une bibliothèque, un musée, de fonder des sociétés littéraires, un journal collégial, de rédiger l'annuaire, les annales et de poursuivre ses études scientifiques. Les personnes qui l'ont connu le décrivent comme un personnage de petite taille, malingre, bègue, marchant de façon un peu singulière. Ses grandes qualités sociales, son humour de bon aloi lui permettaient de soulever dans son entourage de l'intérêt pour les causes qui lui tenaient à cœur. Ses talents musicaux, - il jouait de plusieurs instruments de musique comme le violon, le violoncelle, la flûte et la guimbarde -, le rendaient chaleureux en société. Lorsqu'il partait en voyage, il n'oubliait jamais d'apporter avec lui sa chape de laine, son bréviaire, son tabac, sa pipe et des pailles de riz pour la nettoyer. Le genre de vie qu'il menait en faisait un personnage amusant, agréable de compagnie et charmant. Doué d'une grande culture intellectuelle et d'une vaste érudition scientifique, il exerçait son autorité avec douceur, amabilité et subtilité. Ce qui le caractérisait le plus c'est avant tout sa grande renommée d'éducateur, de vulgarisateur et de communicateur.

Son éveil pour les sciences se produisit lors d'une rencontre fortuite qu'il fit avec le grand naturaliste Léon Provancher, lorsqu'il était jeune séminariste à Québec. Au cours d'une excursion à Montréal, se retrouvant le compagnon de marche du naturaliste, il eut avec lui une longue conversation sur les sciences naturelles et en particulier sur les insectes. À partir de 1872, il cultiva plus assidûment son intérêt pour les sciences en entretenant une relation d'amitié chaleureuse et soutenue avec Provancher. Chaque année, il ne manquait jamais de passer un certain temps en sa compagnie dans sa maison de Cap-Rouge et d'entreprendre avec lui plusieurs voyages. Au décès de Provancher, survenu le 23 mars 1892, il acquit de Julie Julien, la servante et la seule héritière de[31] Provancher, son herbier, sa volumineuse correspondance, ses manuscrits inédits et le titre de la revue Le Naturaliste canadien. En 1894, il remit sur pied la revue de Provancher pour en faire un organe de vulgarisation scientifique au contenu diversifié, reflétant les différentes facettes de sa personnalité. En 1901, il revint à Québec pour devenir rédacteur de La Semaine religieuse, occuper les postes de conservateur du Musée de l'Instruction publique de la province de Québec, de 1904 à 1927, et de premier entomologiste provincial, de 1913 à 1916. Connaissant parfaitement les lacunes dans l'enseignement collégial alors au Québec, il rédigea des manuels dans plusieurs branches des sciences naturelles que le Conseil de l'Instruction publique approuva et recommandera aux enseignants du niveau primaire. Sa carrière d'écrivain se compléta par quelques récits de voyage et, surtout, par la longue biographie de l'abbé Léon Provancher (Huard, 1926). Les autorités, tant civiles que religieuses, reconnurent son œuvre en lui décernant plusieurs titres ou décorations honorifiques (Desgagné, 1959 ; Desmeules, 2005 ; Lapointe, 1930 ; Maheux, 1930).

Figure 2. Disposition des spécimens

Sa méthodologie

Huard avait des habitudes de travail méthodique. Il passait de longues heures à sa table de travail où s'alignaient à la file de multiples travaux en marche. Il passait d'un sujet à l'autre avec une minutie bien ordonnée. C'est en mai 1873, lorsqu'il était étudiant en théologie au Grand Séminaire de Québec, qu'il commença à rédiger le catalogue de sa collection d'insectes. Sa méthodologie, quoique inhabituelle, est très différente de celle de son maître. À première vue, son catalogue apparaît comme un mélange de noms d'insectes puisqu'il les présente à mesure qu'ils lui sont donnés, passant ainsi, d'une ligne à l'autre, des Coléoptères aux Hémiptères, aux Diptères, puis aux Hyménoptères, aux Coléoptères, etc. Il présente les espèces en leur donnant un numéro, de 1 jusqu'à  2 098. Il indique également par un chiffre romain à quel ordre appartient le spécimen. Il y ajoute minutieusement des détails qui le concernent comme la date et l'endroit de capture, le nom du donateur, le nom latin, etc. Quelques notes biologiques accompagnent certaines espèces.

En revanche, il regroupa dans sa collection les insectes selon leur ordre taxinomique respectif, en tenant compte de l'arrangement phylogénétique suivi par Provancher. Pour étiqueter ses insectes, il procède de la même façon que Provancher. Il place le numéro de l'espèce correspondant à son catalogue et l'étiquette d'identification sur le premier spécimen. Lorsqu'il y a plus d'un spécimen, il ajoute en ligne les autres sans étiquettes à la suite du premier (figure 2). La liste des numéros imprimés sur papier de différentes couleurs et les étiquettes bordées de rouge lui proviennent de Provancher qui les faisaient imprimer chez C. Darveau à Québec.

Cette présentation rend la consultation de son catalogue et de sa collection très difficile pour celui qui recherche les coordonnées d'une espèce particulière. Depuis son catalogue, il faudra parcourir parfois plusieurs pages avant de trouver l'espèce recherchée. La recherche dans la collection est encore plus complexe. Les espèces n'étant pas disposées par ordre numérique, il faudra également chercher le spécimen parmi les autres en repérant un numéro ou en lisant le nom scientifique sur l'étiquette.

Provenance des insectes

Comme il l'indique aux premières pages de son catalogue, plusieurs personnes lui ont donné des insectes. En plus des prêtres des Séminaires de Québec et de Chicoutimi et de quelques paroisses environnantes, plusieurs personnalités lui apportèrent leur contribution. Pour n'en citer que quelques-unes, nous remarquons les noms suivants : l'abbé Léon Provancher, l'abbé François-Xavier Burque, professeur au Séminaire de Saint-Hyacinthe, l'abbé Cl. Laflamme, Mgr Taschereau, archevêque de Québec, François-Xavier Bélanger, conservateur du musée de zoologie de l'Université Laval, le révérend Thomas Fyles de Lévis, l'honorable D. Price, industriel, etc. Le goût de l'étude des insectes qu'il communiqua aux élèves du séminaire, tant à Québec qu'à Chicoutimi, lui fut une source de nombreux spécimens. Un jour, il écrivit : « les petits se livrent avec ardeur à la chasse aux insectes, qu'ils capturent en levant les cailloux dans les champs. Dans tous les environs, on ne trouve plus une pierre qui n'ait été soulevée » (Lapointe, 1930). Une trentaine d'élèves, surtout de Chicoutimi, lui apportèrent des insectes. Les plus dévoués furent Hernest Hervieux, David-Olivier Dufresne, Arthur Kéroack, Raoul Lavoie, Thomas Lapointe. En tout, une soixantaine de personnes lui ont donné des insectes.

Son catalogue nous révèle que Provancher fut son plus grand collaborateur. Dès 1873, sans doute pour bien commencer sa collection, il lui donna plusieurs espèces de Coléoptères, d'Hyménoptères et d'Hémiptères. En 1882, il ajoutera plusieurs dizaines d'Hyménoptères. Jusqu'à son [32] décès, Provancher vérifiera l'identification de ses insectes et lui fournira le nom de nombreuses espèces. En tout, 460 espèces proviendraient de Provancher faisant de cette collection celle qui contiendrait le plus grand nombre de spécimens du grand naturaliste après ses trois collections présentement reconnues par les scientifiques. Le rôle qu'a joué Provancher dans la collection Huard lui confère une valeur scientifique indéniable puisque, après révision taxinomique ultérieure, elle pourrait contenir d'autres spécimens provenant de Provancher et susceptibles d'être désignés type de l'espèce (Barron, 1971).

Parmi les élèves, Hernest Hervieux fut sans doute l'un des plus actifs collectionneurs. C'est à l'été 1878, qu'il commença à lui apporter des insectes. Son nom apparaîtra régulièrement dans son catalogue par la suite. Fréquemment, il lui donna des lots de spécimens. En 1880 et 1881, il déposa une cinquantaine d'espèces d'Hyménoptères et en 1885-1886 (Huard, 1886), un autre lot d'insectes contenant l'Ich-neumon saguenayensis (figure 3), nommé par Provancher, et dont la description fut publiée en 1889 (Provancher, 1889). En tout, plus de 70 espèces d'Hyménoptères furent capturées par Hervieux et identifiées par Provancher, dont deux autres nouvelles espèces : HalicUts scabrosus Provancher et Pamphiliusprovancheri (Huart). Le grand naturaliste récompensa « cet amateur enthousiaste d'entomologie et surtout grand chasseur d'insectes », en donnant son nom à une espèce d'Hyménoptères : Tryphon hervieuxii Provancher (Provancher, 1879). Ce nom est toujours valide de nos jours sous la dénomination : Rhorus hervieuxii (Provancher) (Barron, 1975). Hervieux lui apporta plus de 180 espèces différentes. Deux autres élèves lui apporteront un nombre important de spécimens. Ce sont David-Olivier Dufresne et Raoul Lavoie qui seront aussi honorés par Provancher. La science reconnaît toujours les espèces Rhorus dufresnei (Provancher) et Daglyptidea ïavoiei (Provancher).

Figure 3. Spécimen type d'Ichneumon saguenayensis Provancher

Sur les 2 098 espèces apparaissant dans son catalogue, 1 181 lui ont été données, 353 sont de provenance inconnue et 564 auraient été capturées par lui. Son catalogue ne tient pas compte des collections qui lui ont été données par quelques élèves, comme David-Odilon Dufresne et Raoul Lavoie, et des nombreux papillons nocturnes qu'il captura à la pointe aux Alouettes avant son décès (figure 4). Son catalogue n'indique pas le nombre de spécimens par espèce, par famille ou par ordre. En revanche, dans l'Annuaire du Séminaire pour l'année 1885-1886, numéro 6 (Huard, 1886), il écrira que sa collection se composait de 3 000 espèces, réunissant 8 000 spécimens. Nous présentons, au tableau 1, la répartition des espèces selon les ordres.

Figure 4. Le chanoine Huard en train d'étaler ses noctuelles à la pointe aux Alouettes. Sur la fin de sa vie, il préparait un ouvrage sur les papillons nocturnes. Dans son bureau, il avait toujours un balai dont les pailles lui servaient pour nettoyer sa pipe.


À l'exception des espèces exotiques que contient la collection, la plupart des insectes nord-américains ont été capturés dans les régions de Québec, de Chicoutimi, du Saguenay - Lac-Saint-Jean, de Charlevoix, à l'île aux Ruaux, à la pointe aux Alouettes de Baie-Sainte-Catherine. À Québec, Huard aurait surtout capturé ses insectes à Beauport, au Petit-Cap, à Saint-Joachim et à l'île aux Ruaux et, au Saguenay, à la pointe aux Alouettes de Baie-Sainte-Catherine.

Restauration de la collection

Huard conservait ses insectes dans un cabinet ressemblant à un bureau, muni de deux rangées de tiroirs vitrés s'ouvrant sur le côté (figure 5). Les spécimens étaient épingles sur des lanières de liège collées dans le fond des tiroirs (figure 6). Ce bureau-cabinet avait été fabriqué à Montréal sur ses recommandations. Il conservait le reste de sa collection dans des boîtes qu'il rangeait comme des livres dans une bibliothèque ou dans d'autres cabinets ouverts. En quittant Chicoutimi en 1901, il apporta avec lui sa collection évitant ainsi sa perte lors du grand feu de Chicoutimi du 24 juin 1912 (Savard, 2004). À son décès survenu le 15 octobre 1929, il légua ses biens au Séminaire de Chicoutimi où la collection fut conservée jusqu'en 2003.

[33]

À la fin des années i960, les autorités demandèrent à Raymond-Marie Duchesne, élève du Séminaire, de nettoyer la collection qui avait énormément souffert de la poussière et surtout d'une infestation de dermestes. À cette occasion, les spécimens furent nettoyés, stérilisés et repiqués dans cinq cabinets neufs (figure 7). Plusieurs pertes furent notées. Au cours de ce travail, la disposition des insectes de Huard fut scrupuleusement respectée. Les boîtes et les cabinets originaux furent utilisés à d'autres fins.

En août 2003, lorsque nous avons reçu la collection, elle était à nouveau envahie par les dermestes et détériorée par les vicissitudes des années. La collection entière était recouverte d'un fin dépôt noirâtre (figure 8). Les spécimens étaient affectés par les vapeurs de Vapona, un produit utilisé qui avait réprimé efficacement l'infestation de dermestes, mais malheureusement laissé des dépôts huileux sur les spécimens. Après une analyse minutieuse et après avoir consulté quelques collègues connaissant son importance scientifique, nous avons entrepris un long processus de restauration de la collection, qui dura six mois. Nous avons procédé de la même façon que nous l'avions fait lors de la restauration de la première et de la deuxième collection de Provancher. L'objectif était de respecter le plus fidèlement possible les méthodes de travail de l'auteur, disciple de Provancher et profondément influencé par lui, et d'assurer à la collection les conditions optimales de conservation à long terme. Tout en mettant en valeur l'importance scientifique de cette collection, il était aussi essentiel de conserver sa valeur historique. En déplaçant les spécimens, nous avons donc conservé, à notre tour, le même arrangement dans lequel nous les avions reçus.

Figure 5. Le bureau-cabinet

Figure 6. Lanières de liège collées dans le fond des tiroirs,
servant à fixer les spécimens.

Figure 7. Cabinets du Séminaire de Chicoutimi renfermant la collection Huard.


À notre connaissance, notre travail constitue le deuxième repiquage des spécimens depuis le décès de Huard, contrairement aux collections de Provancher qui furent remaniées à de nombreuses reprises au cours des années. Dans un premier temps, tous les spécimens furent stérilisés à l'acétate d'éthyle (figure 9). Les tiroirs et les cabinets du Séminaire présentant trop de fissures par lesquelles les dermestes pouvaient s'introduire, nous avons décidé de placer la collection, une fois stérilisée, dans des tiroirs entomologiques modernes. La collection occupe maintenant 53 tiroirs rangés dans trois cabinets métalliques (figures 10 a et b).

Le but premier de cette restauration de la collection Huard était d'arrêter sa détérioration par les dermestes et les vapeurs de Vapona, de la stabiliser à long terme et de lui donner les conditions de conservation optimale. Il restera aux taxinomistes qui le désirent à effectuer une révision qui s'impose, surtout dans l'ordre des Hyménoptères, susceptible de contenir des spécimens types de Provancher.

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Figure 8. Dépôt noirâtre recouvrant les spécimens ; à gauche, spécimen d'Aeshna canadensis de la collection Huard ; à droite, spécimen de la même espèce de la collection de l'Université Laval.

Figure 9. Les spécimens ont été stérilisés à l'acétate d'éthyle dans ces contenants.

Figure 10. A : Disposition des spécimens dans des tiroirs modernes. B : Cabinets métalliques logeant la collection Huard dans la salle des collections de l'Université Laval.


Remerciements

Je tiens à remercier le professeur André Francœur, Raymond-Marie Duchesne et Michel Savard ainsi que Mélanie Desmeules pour leurs judicieux conseils.

Références

Barron, J.R., 1976. Huard collection, Hymenoptera part at Chicoutimi, potential type spécimens. Notes manuscrites. Archives des collections de Provancher, Université Laval.

Barron, J.R., 1979. Provancher's collections of insects, particularly those of Hymenoptera, and a study of the types of his species of Ichneumonidae. Le Naturaliste canadien, 102 : 387-591.

DESGAGNÉ, R., 1959. Mgr Victor-Alphonse Huard. Saguenayensia, 1 : 102-104.

DESMEULES, M., 2005. Huard, Victor-Alphonse, prêtre, chanoine, homme de lettres, éducateur, vulgarisateur, rédacteur, directeur de revues, docteur es sciences, conservateur de musée et premier entomologiste provincial. Dictionnaire biographique du Canada (1921-1930), Vol. 15. Québec, Les Presses de l'Université Laval (Sous presse).

HUARD, V.-A., 1886. Annuaire du Séminaire de Chicoutimi, l'année 1885-1886. Numéro 6, p. 277.

HUARD, V.-A., 1926. La vie et l'œuvre de l'abbé Provancher. Librairie J.-P. Garneau, Québec. 507 p.

LAPOINTE, E., 1930. Mgr V.-A. Huard. Semaine religieuse de Québec, 42 : 425-430.

Maheux, G., 1930. Feu le Chanoine V.-A. Huard. Le Naturaliste canadien, 57 : 6-10.

Provancher, L, 1879. Les insectes Hyménoptères. Le Naturaliste canadien, 11 :248-266.

Provancher, L., 1889. Supplément aux Additions aux Hyménoptères de la province de Québec. C. Darveau, Québec, p. 346 à 438.

Savard, M., 2004. Note sur les collections du Séminaire de Chicoutimi (1880-1912) et sur Ichneumon saguenayensis Provancher. (En préparation).



* Jean-Marie Perron, professeur émérite, est conservateur invité des collections d'invertébrés et de vertébrés de l'Université Laval.


Retour à l'auteur: Franz Boas (1858-1942) Dernière mise à jour de cette page le lundi 15 novembre 2021 9:44
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



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