RECHERCHE SUR LE SITE

Références
bibliographiques
avec le catalogue


En plein texte
avec Google

Recherche avancée
 

Tous les ouvrages
numérisés de cette
bibliothèque sont
disponibles en trois
formats de fichiers :
Word (.doc),
PDF et RTF

Pour une liste
complète des auteurs
de la bibliothèque,
en fichier Excel,
cliquer ici.
 

Collection « Les auteur(e)s classiques »

Le sens de l’histoire. Essai d’une philosophie de la destinée humaine. (1946 ?)
Préface à l'édition russe, 1923


Une édition électronique réalisée à partir du livre de Nicolas Berdiaeff (Berdiaev) [1874-1948], Le sens de l’histoire. Essai d’une philosophie de la destinée humaine. Traduit du Russe par S. Jankélévitch. Paris: Aubier, Éditions Montaigne, 1946 (?), 224 pp. Collection: Philosophie de l’esprit. Édition russe, 1923. Une édition numérique réalisée par un bénévole qui souhaite conserver l'anonymat sous le pseudonyme “Antisthène”, un ingénieur à la retraite de Villeneuve sur Cher, en France.

[5]

Le sens de l’histoire.
Essai d’une philosophie de la destinée humaine

Préface à l'édition russe, 1923.


Ce sont les problèmes relatifs à la philosophie de l’histoire qui ont principalement préoccupé la pensée russe pendant le XIXe siècle. C’est en cherchant à construire une philosophie de l’histoire que s’est formée notre conscience nationale, et ce n’est pas par hasard que les discussions des slavophiles et des occidentalistes sur la Russie et l’Europe, sur l’Orient et l’Occident, ont été au centre de nos intérêts spirituels. Déjà Tchaadaïev et les slavophiles ont posé devant la pensée russe le problème de la philosophie de l’histoire, parce qu’ils voyaient dans l’énigme de la Russie et de ses destinées historiques l’énigme de cette philosophie elle-même. Il semble que la construction d’une philosophie religieuse de l’histoire soit la vocation de la pensée philosophique russe. La pensée spécifiquement russe est orientée vers le problème eschatologique, le problème de la fin : elle a un cachet apocalyptique, et c’est en cela qu’elle diffère de la pensée de l’Occident. Mais c’est aussi ce qui lui confère avant tout le caractère d’une philosophie de l’histoire religieuse. Je me suis toujours intéressé tout particulièrement aux problèmes relatifs à la philosophie de l’histoire. La guerre mondiale de 1914-1918, la révolution russe n’ont fait qu’accentuer cet intérêt et ont orienté principalement de ce côté mes préoccupations. J’ai alors conçu le plan d’un livre sur les principaux problèmes de la philosophie religieuse de l’histoire, et [6] ce sont les idées qui devaient former la substance de cet ouvrage qui m’ont fourni la matière des leçons que j’ai professées en 1919-1920 à l’Académie Libre de Culture Spirituelle, à Moscou. Et c’est d’après les notes prises au cours de ces leçons que le présent essai a été rédigé. J’y ajoute un article écrit en 1922, intitulé : « Volonté de vivre et volonté de culture », qui est d’une importance essentielle pour ma conception philosophique de l’histoire.

N. B.


Retour au texte de l'auteur: Jean-Marc Fontan, sociologue, UQAM Dernière mise à jour de cette page le samedi 11 novembre 2017 19:35
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue
professeur associé, Université du Québec à Chicoutimi.
 



Saguenay - Lac-Saint-Jean, Québec
La vie des Classiques des sciences sociales
dans Facebook.
Membre Crossref